10 septembre, 2010

Du Québec « bashing » dans le ROC.

Est-ce que Québec a besoin d'un nouvel amphithéâtre? Oui, tout le monde s'entend sur cette question. Est-ce que Québec a besoin d'argent des gouvernements pour le faire? Je pense que oui.

Pourquoi cela?

L'Alberta est la province la plus à droite du pays, la plus solide financièrement, c'est elle qui fournit à grands coups de millions la caisse de la péréquation canadienne. Les entreprises privées y sont prospères et rentables, en grande partie à cause des sables bitumineux, tant mieux pour eux et, pourtant, le privé ne veut pas investir pour la construction d'un nouvel amphithéâtre à Edmonton, non plus à Calgary. Là-bas aussi, on demande de l'argent à Ottawa pour le financement de ces infrastructures majeures.

Quelle est la position de Stephen Harper dans ce dossier? Harper dit, nous n'avons pas d'argent à mettre dans des équipes sportives, mais nous avons de l'argent pour des infrastructures. Je suis parfaitement d'accord avec cette position, que je trouve très logique.

La députation conservatrice de la région de Québec a fait cette semaine, une mise en scène, pour appuyer symboliquement le projet d'un nouvel amphithéâtre à Québec. À ce que je sache, il n'y a pas eu d'engagement financier du gouvernement Harper, seulement un appui moral à la cause et un petit message pour que le privé, donne signe de vie dans ce dossier. Position, avec laquelle je suis d'accord aussi. Le gouvernement Harper veut bien investir, mais il demande au privé de se manifester.

Cela étant dit, qu'en est-il de la position dans le reste du Canada, le fameux ROC? À mon avis, il y a eu une réaction de « bashing » habituelle, traîner le Québec dans la boue. Tous les grands journaux du pays s'en sont mêlés. Tous étaient d'accord pour dire, qu'il était hors de question, qu'Ottawa investit des fonds publics, pour un amphithéâtre à Québec.

Pour vous prouver que j'ai raison, quand je parle de « Québec Bashing » dans le ROC, j'ai une solution. Une solution qui va faire, royalement chier, le Bloc Québécois, le Parti Québécois et tous les maudits séparatistes comme moi, mais qui va réjouir le ROC, au point des faires jouir, tout en me donnant raison.

Voici la solution. Ottawa, le gouvernement Harper dis-je, a juste à financer le projet d'amphithéâtre, sous forme de commandite, en exigeant que l'amphithéâtre porte le nom d'Aréna du Canada. Je vous jure, que le Québec va s'enflammer et que le ROC, va approuver cette grande idée conservatrice, du non moins très honorable Stephen Harper.

06 septembre, 2010

Dormir au gaz... Vraiment?

On ne pourra jamais dire, des libéraux de Jean Charest, qu'ils dorment aux gaz. Je dirais plutôt qu'ils veillent aux gaz.

Au plus fort d'une crise de confiance, de la population Québécoise, envers le gouvernement de Jean Charest, trois membres du gouvernement, sautent la clôture et passe au privé.

Stéphane Gosselin était chef de cabinet du ministre du Développement économique, Clément Gignac, et il devient directeur général de l’Association pétriolière et gazière du Québec. De plus, Martin Daraiche et Lisa Lavoie, passent au groupe National et seront affectés au dossier du gaz de schiste.

Non, ce gouvernement ne dort pas aux gaz, ils veillent au gaz.

04 septembre, 2010

Créer de la richesse, dit la droite du Québec. Pour qui?

Créer de la richesse, dit la droite du Québec. Bien d'accord avec ça. Mais qui va s'enrichir au juste? Le gaz de schiste, le nouveau Klondike du Québec, fait courir les compagnies minières vers le Québec.

La droite du Québec veut un État minceur, ou la déréglementation ferait foi de tout. À qui va profiter cette déréglementation tous azimuts, aux travailleurs, aux Québécois, aux gouvernements ou aux minières et aux pétrolières?

Je vous laisse avec cet article, trouver dans cyberpresse, sur le sujet. Une réflexion s'impose.

Publié le 04 septembre 2010
Charles Côté La Presse

Gaz de schiste: a-t-on manqué le bateau?

La Colombie-Britannique engrange des milliards avec le gaz de schiste, mais il est trop tard pour le Québec, dit un expert.

La Colombie-Britannique engrange des milliards en vendant aux enchères des permis de prospection de gaz naturel, alors que le Québec se contente de percevoir un loyer minime de l'industrie, a pu constater La Presse.

«On a manqué le bateau», dit Denis L'Homme, ancien sous-ministre adjoint à l'Énergie et membre du groupe Maître chez nous 21e siècle (MCN21).

Depuis 10 ans, les enchères pétrolières et surtout gazières rapportent en moyenne 750 millions par année en Colombie-Britannique, selon les données fournies par le ministère des Ressources naturelles de cette province.

En 2009, les sociétés pétrolières et gazières ont versé 893 millions au Trésor de la Colombie-Britannique pour obtenir le droit d'y faire de la prospection. En 2008, elles ont versé 2,7 milliards.

En comparaison, en 2008-2009 et en 2009-2010, au Québec, les permis d'exploration pétrolière et gazière ont rapporté en tout 3,5 millions depuis deux ans, selon une réponse donnée au Parti québécois par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) le printemps dernier lors de l'étude des crédits.

C'est surtout l'industrie du gaz de schiste qui s'arrache les permis d'exploration en Colombie-Britannique: en moins de deux ans, elle a versé 1,5 milliard simplement pour avoir le droit d'en explorer le sous-sol. C'est plus de 90% du total des enchères dans l'ensemble du secteur pétrolier et gazier pour cette période.

Les titulaires de permis d'exploration au Québec payent un loyer de 10 cents l'hectare pour la première année. Le loyer augmente à 50 cents l'hectare à partir de la sixième année.

Pour une société comme Junex, qui détient des permis d'exploration pour 400 000 hectares au Québec, cela signifie un loyer annuel total variant de 40 000$ jusqu'à un maximum de 200 000$ environ. Junex a pour conseiller spécial André Caillé, président de l'Association pétrolière et gazière du Québec. Il n'était pas disponible pour une entrevue hier.

En Colombie-Britannique, pour chaque hectare, les enchères rapportent régulièrement plus de 1000$, le prix frôlant parfois les 10 000$, pour une durée variant de cinq à dix ans.

Cela n'empêche pas la Colombie-Britannique d'imposer une redevance moyenne de 13% sur le gaz extrait de son sous-sol, un taux comparable à celui applicable au Québec, qui est de 10% à 12%. Ces redevances sur la production gazière ont rapporté en moyenne 1,1 milliard chaque année depuis 2000.

Un bon modèle

Le modèle de la Colombie-Britannique, en place depuis 1990, aurait été un bon modèle à suivre. Le gouvernement a laissé entendre qu'il pourrait s'en inspirer. Mais pour ce qui est des enchères sur l'exploration, ce sera difficile.

En effet, les permis d'exploration québécois sont assortis d'un droit exclusif d'exploitation pendant 20 ans, renouvelable. «Tout le territoire intéressant est déjà visé par un permis, dit M. L'Homme. La seule façon qu'on a pour se reprendre, c'est avec les redevances. Et si on se fie à ce qu'on fait jusqu'ici dans les forêts et les mines, on n'ira pas chercher une fortune là-dedans.»

En laissant en place le régime désuet de la Loi sur les mines, le Québec s'est privé d'une richesse collective au profit des investisseurs privés, affirme-t-il. «On est des triples cons, dit M. L'Homme, qui est ingénieur et économiste. Les prospecteurs et les entreprises partent carrément avec la caisse.»

Selon Daniel Breton, président de MCN21, les Québécois se sont fait avoir: «Présentement, le gouvernement du Québec et l'industrie ne travaillent pas pour l'enrichissement collectif des Québécois, dit-il. C'est évident. Ils parlent de créer de la richesse. C'est plutôt créer quelques riches au détriment de la collectivité québécoise.»

03 septembre, 2010

Réseau Liberté Québec : l'événement du 23 octobre. Pourquoi je n'irai pas.

Le 23 octobre prochain, le Réseau Liberté Québec, récemment créer par 6 citoyens, Éric Duhaime, Roy Eappen, Gérard Laliberté, Joanne Marcotte, Ian Sénéchal et Guillaume S. Leduc, nous invite à participer à une journée de propagande de droite afin de légitimer leur mouvement.

Voici d'ailleurs un extrait de leur site web: « Convaincu qu'il existe un marché politique constitué de gens qui souhaitent de sérieuses réformes au Québec, Réseau Liberté-Québec propose une journée de conférences, de réseautage et d'échanges à l'intention de gens qui partagent un même diagnostic de l'état du Québec et qui croient que le modèle québécois a atteint ses limites. "

Aussi louable, peux être le désir de liberté des membres fondateurs de ce regroupement, la base partisane qui sera présente dans la salle cette journée-là ne m’intéresse pas du tout. Dernièrement, sur le blogue de Simon Leduc, j'ai lu un commentaire qui pour moi est représentatif de la base idéologique des membres qui participeront à ce rassemblement du 23 octobre.

Voici ce commentaire dans le blogue de Simon Leduc, paru le 27 août 2010, à propos d'un billet portant le titre : « le Parti libertarien du Québec ». Le genre de monde que je ne veux pas côtoyer.

« Anonyme a dit…

BRAVO! Enfin quelqu'un qui ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas!

Quelle bonne idée : moins d'intervention, plus de gros bon sens!

Où étiez-vous toute ma vie?

C'est vrai qu'il faut cesser de penser qu'on peut aider le monde. Pourquoi faudrait payer pour ceux qui n'ont pas de chances? Anyway, les pauvres, c'est toute des paresseux. Si on arrête de payer, vous allez voir qu'ils vont se réveiller sur un temps rare. On les verra pu boire leur bière à 4heure de l'après-midi pendant que je travaille.

Pis les malade, pis les infirmes aussi. c'est le temps que le monde s'occupe de lui-même. Le rêve du Québec nous a mis dans une position intenable : on paye pour tout le monde. Ça n'a pas de maudit bon sens. Des valeurs collectives? Non merci! Je préfère m'occuper de moi même et de ma famille.. Les autres, qu'ils crèvent s'ils sont pas assez forts et intelligents pour s'organiser.

On va le changer, le Québec!

Si nous aussi on avait des politiciens comme au États-Unis. Mais je d'accord avec vous, Nathalie Elgrably, ça nous ferait une bonne Sarah Palin!

Le seul que vous oubliez, c'est Jeff Fillion. Je comprends votre point de ne pas former de ministère de la culture (sérieux, les artistes, qui a besoin d'eux? Les bons, ils travaillent déjà à TVA. Pas besoin des autres). Mais il me semble que JEff Fillion à la tête du ministère de la culture et des communications ferait une super job. Imaginez un de ces BS de luxe qui vient le quêter : y dirait non!

Mettons un Robert Lepage qui fait travailler des centaines de personnes : fini... terminé! Qu'il aille s'installer à New York ou à Londres, nous on a pas besoin de ça ici.

Donc, Jeff Fillion pourrait avoir le ministère de la Culture, des Communications et des sports. Lui, il ramènerait les nordiques en pas de temps et il ferait une course de nascar à québec. Ça c'est du cash bien investit.

Sérieux, je suis avec vous sur toute la ligne - arrêtons de payer à l'état... Payons plus cher à des compagnies d'assurances... Ça va coûter la peau du cul, je pourrais pu rien me payer d'autres, mais moins, je vais choisir qu'elle compagnie je donne mon argent. » FIN DU COMMENTAIRE.

Le bout que je préfère le plus c'est quand il dit: « (sérieux, les artistes, qui a besoin d'eux? Les bons, ils travaillent déjà à TVA. Pas besoin des autres). » On remarque ici la grande culture de ce spécimen.

Le 23 octobre, je n'y serai pas.

01 septembre, 2010

Le président honoraire à vie de Fathers for justice

Comme je fais tout les matins, après m'être préparé un silex de café, je vais consulter la liste des blogues auxquels je suis abonné, pour voir s'il y a du nouveau. Surpris, ce matin je découvre que je fais partie d'un palmarès sur le blogue, de Jean-Luc Proulx, « Le Québec de demain ».

Son palmarès est dédié, selon lui, à des blogues qui ne partagent pas ses idées. On retrouve sur ce blogue des noms comme, Patrick Lagacé, André Pratte, Richard Hétu, Renart Léveillé, votre humble serviteur et quelques autres personnes. (Jeanne Émard, La Kaverne, Jimmy St-Gelais, Astidastineux et Papitibi)

Pour chacun des blogues, Jean-Luc Proulx en fait une description bien personnelle et très peu flatteuse. Je n'ai rien contre ça, il a le droit à son opinion et il est libre de la partager sur son blogue, il en est le propriétaire.

D'ailleurs, voici la description qu'il fait de mon blogue : "Cyberlou-lou qui insulte avec les mots : un néo-créditiste de gauche, un ancien camelot du torchon Vers demain, fils de Bérêts blancs, anti-américain, anti-droite sous toutes ses formes, diffamateur compulsif de toutes les idées qui sont un peu plus à droite des siennes, bref, un type qui est à l’image de sa marraine, l’illustre Gilberte Côté-Mercier, et dire que c’est un souverainiste (Seigneur!!!)!!! »

Il (Jean-Luc Proulx) se lamente d'avoir été banni des commentaires de trois des cinq derniers blogues de la liste, sauf pour celui de Papitibi et le mien ou il dit s'être banni lui-même parce que je l'aurai insulté. Jean-Luc Proulx aime jouer à la victime tellement, qu'il se bannit lui-même d'un blogue quand on ne le fait pas pour lui. Il est offusqué, d'avoir été insulté par moi sur mon blogue, alors que lui se permet d'insulter tout le monde sur son blogue et ceux des autres. MÉCHANT CONNARD! Oups! Une insulte.

Je ne vais pas te faire le plaisir de te bannir de mon blogue, d'ailleurs personne n'est banni sur mon blogue.

Que dire de plus sur ce personnage préhistorique? Ah oui! Jean-Luc Proulx est un homme profondément frustré dans sa condition d'hommes. Il se sent oppressé par les femmes, la féminité, le féminisme. Ça fait de lui, le parfait président honoraire à vie et membre illustre de Fathers for Justice, ce brillant rassemblement d'hommes impuissants et frustrés, qui bloquent des ponts pour faire chier le peuple. Il est tellement carencé qu'il ne peut entretenir de relations à long terme avec ceux qui l'entourent. Ça tourne toujours au vinaigre et chaque fois il jette le blâme sur les autres.