Encore et toujours le même débat. J'ai 42 ans et je fais partie d'une génération de transition. Je suis un enfant des premières générations du mouvement féministe. Il y a eu une évolution dans ma manière de voir les choses autant pour les femmes que pour les hommes.
En 1985 à mon entrée au CEGEP il y avait une seule fille dans mes cours de technique policière. Aujourd'hui il y a presque parité dans toutes les cohortes qui sortent de Nicolet. Une victoire pour les femmes et surtout une image positive pour les jeunes filles qui sont présentement au primaire.
En 1985 aucune femme n’était lectrice d'un grand bulletin de nouvelle à la télévision, aucune femme n’était lectrice d'un bulletin de sport. Aujourd'hui il n'est pas rare de voir que des femmes lors de la présentation des informations du soir. La plus grande victoire pour les femmes dans cette situation, c'est les modèles qui sont renvoyés aux jeunes filles qui regardent actuellement la télé versus celle qui le faisait dans les années 80.
Actuellement je travail dans le domaine des services sociaux un domaine qui est pratiquement féminin. Les hommes se font rares tout comme dans le milieu de l'enseignement et de la médecine ainsi que dans les facultés de droit. De plus les femmes commencent à être de plus en plus présentes dans le milieu des sciences. Il y a une vague de fond pour les femmes et bientôt plusieurs d'entre elles seront dans des postes importants au niveau des entreprises et des conseils d'administrations. Plusieurs d'entre elles seront aussi présentes dans la magistrature. Tout cela aura pour effet de donner une chance encore plus grande à plus de femme de ce faire valoir.
En conclusion, je considère qu'il est illusoire de croire que l'égalité des chances entre les hommes et femmes puisse exister. Depuis longtemps ce sont les hommes qui ont le haut du pavé mais tranquillement les choses sont entrain de changer. Quand le point de bascule aura été atteint que les femmes occuperont les postes clés dans la société tranquillement se sont les femmes qui auront les meilleurs salaires et les meilleurs conditions.
Ce n'est pas une critique de ma part et je ne me plains pas non plu de ma condition d'homme. Au contraire, je suis en couple avec une femme épanouie qui mène une carrière avec une situation financière excellente. Je ne fais que constater les évènements et donne mon opinion sur ce que je pense qui va se passer.
Cordialement vôtre!
J'ose croire moi aussi qu'il s'agit d'une sorte de balancier. On passera d'un extrême à l'autre constament jusqu'à ce que l'on se stabilise. D'ici là, les femmes se destinent à prendre les rênes de la société et c'est tant mieux. Nouvelle approche, nouvelles idées.
RépondreEffacerÉtant sûrement un peu plus vieux que vous, j'ai vu la course à la libération des peuples du début des années soixante. On voulait se libérer de tout: de la guerre, des dictatures, du communiste, de la religion, on est même allé jusqu'à garroché le bébé avec l'eau du bain.
RépondreEffacerIci, en France, les machos regagnent du terrain et les filles leur refont les yeux doux pour se les approprier!
RépondreEffacerPas beaucoup de "choums rose", je crois qu'on dit çà chez toi, je veux dire un homme qui aide aux tâches ménagères.
J'ai une fille et un garçon, 12 et 20 ans, autant la fille à l'air de vouloir être féministe autant le garçon ne l'est pas, rien n'est gagné.
Bon, j'ai une réunion ce soir, politique*, et je me bat pour que les femmes se présentent aux élections régionales de l'an prochain.
* NPA Nouveau Parti Anticapitaliste pour info ;-)
@ Daniel Pallier Je vois que tu connais le vocabulaire Québécois. On dit "chum" on prononce tchum.
RépondreEffacerJe suis aller voir le site web de ton parti. Tu aurais fort probablement mon vote si j'étais résident français.
Pour ma part au Québec je suis un partisans du Parti Québécois, un péquiste comme on nous nomme ici. Je suis pour la séparation du Québec d'avec le Canada.