15 février, 2010

Au pays des anglais le français est rare

Tous semble unanime pour dire qu'il n'y a pas assez eu de français lors des cérémonies d'ouverture des Jeux Olympiques de Vancouver. Le commissaire aux langues officielles l'a dit, le Premier Ministre du Canada Stephen Harper l'a dit, le ministre de la culture James Moore l'a dit, le Premier Ministre du Québec Jean Charest l'a dit. Et je vous épargne tous les autres qui en ont parlé.

Le ministre de la culture a même parlé d'un guide qui serait conçu pour la prochaine olympiade à ce tenir au pays. Faut nous prendre pour des cons nous les francophones du Québec et tout les autres hors Québec. Jean Charest, ce pleutre de première classe, a à peine défendu la cause en marmonnant quelques semblant de reproches du bout des lèvres.

Et bien moi je ne vais pas reprocher à l'organisation des jeux d'avoir laissé aussi peu de place au français. Pourquoi pourrais-je vouloir leur reprocher ça, moi qui ne veut plus faire partie de ce pays. C'est leur pays, c'est leur jeux et c'est leur manière de faire. C'est juste une preuve de plus pour moi que le Québec est une grande nation francophone qui n'a pas ça place au pays des anglais.

À nous de faire en sorte d'avoir notre pays et le jour que nous organiserons les Jeux Olympiques nous montreront à la face de la planète que nous sommes capable de recevoir nos voisins Canadiens dans le respect de leur langue. Ça fais d'ailleurs longtemps que l'on fais des courbettes pour accommoder le anglophones du Québec. Et quand nous ne sommes pas assez accommodant la cours suprême des anglais nous rappelle vite à l'ordre.

1 commentaire:

  1. Vancouver a été choisie par le CIO en juillet 2003, elle avait 7 ans pour se préparer, 7 ans pour apprendre que le Canada est supposé bilingue et que les deux langues officielles sont le français et l'anglais. Mais comme vous le dites si bien, c'est entre eux qu'ils s'amusent.
    En conséquence ayons un brin de fierté et de colonne vertébrale, votons à la première occasion pour l'indépendance du Québec, ce mot que nous devons répéter et répéter.

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